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Freiburg 1786 Dinan Rheinhausen CHRISTENVERFOLGUNG in CHINA Nankin Robien

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    Description

    CHINA - SUMERAU, Joseph Thaddäus von (Wien 1749-1817). Letzter vorderösterreichischer Regierungspräsident ab 1791./ROBIEN, Pierre Louis Achille, Chevalier de (1736-1792), genannt "Der Chinese", im Dienst der Indienkompanie war er 1766-1777 in Kanton/China. - Eigenhändiger Brief m. U. von Sumerau, datiert FREIBURG, 31. August 1786, mit eigenhändiger u. signierter Antwort von ROBIEN, datiert DINAN, 21. November 1786. - 3. S. Adresse, Poststempel R.HAVSEN (Rheinhausen). - Großartiger und sehr seltener Inhalt in französischer Sprache. - Sumerau sorgt sich üfr das Schicksal seines Onkels, Gottfried von Laimbeckhoven (Wien 1701 - + 22. Mai 1787 in Tangjiaxiang nahe Songjiang, China), BISCHOF von NANKIN (1755- bis zu seinem Tod), der ihm von den CHRISTENVERFOLGUNGEN IN CHINA geschrieben hatte. - Sehr seltener Bezug.
    Französische Beschreibung:
    CHINE - SUMERAU,
    Joseph Thaddäus von (Vienne 1749-1817). Dernier président du gouvernement de l’Autriche antérieure à partir de 1791./
    ROBIEN,
    Pierre-Louis-Achille, chevalier de (Mériadec-Coetsal 1736-1792),
    dit « LE CHINOIS
    ». Au service de la Compagnie des Indes, il fut à Canton de 1766 à 1777. - L.A.S. de Sumerau, datée de
    FRIBOURG (FREIBURG IM BREISGAU), 31 août 1786,
    avec réponse autographe signée
    de ROBIEN, datée de
    DINAN, 21 9bre 1786.
    3 pp. Adresse, marque postale de R.HAVSEN. - Superbe et rarissime sujet. - Sumerau est inquiét sur le sort de son oncle, Gottfried von Laimbeckhoven (Vienne 1701 - 22 mai 1787 à Tangjiaxiang près de Songjiang, Chine), évêque de NANKIN de 1755 à sa mort, qui lui a écrit des persécutions des chrétiens en Chine.
    [Freiburg, 31 août 1786 :]
    Monsieur ! Ce n’est qu’aujourd’hui, que j’ai eu l’honeur de recevoir votre lettre du 12 de ce mois, avec le paquet inclus de mon oncle. Je tremble pour le sort de ce respectable vielliard, car selon, qu’il me mande, la persecution actuelle est de plus terribles, et sans le sejour particulier de la providence, il est presque impossible qu’il puisse echapper aux perqusitions, qu’on fait contre touts les CHRETIENS, et particulierement les EVEQUES ET PRETRES. Cela me fait bien de la peine, et j’ai peur, que c’est la derniere lettre que j’ai recu de lui. Je suis de meme tres embarassé, comment me prendre avec ma reponse. Come les procureurs des Missions de la Propagande, qui ont principalement doné lieu a la persecution, ne resident plus a CANTON ou MACAO, je ne scais a qui l’adresser. Oserois-je, Monsieur vous prier de vouloir bien m’instruire la-dessus, et de me faire scavoir, jusqu’à quand un vaisseau de France partira pour la CHINE, et mon paquet doit etre prêt. Mme de Sumeraw vous prit, de faire aggreer ses complimens tres humbles a Mme de Robien…
    [DINAN EN BRETAGNE, 21 novembre 1786 :]
    Monsieur, vous m’avez fait l’honneur de me mander que vous dezieriez scavoir quand, et comment faire parvenir vos dépeches à M(onsei)g(neu)r de NANKIN ; on me mande de LORIENT que la COMPAGNIE DES INDES s’occuppe de l’armement des batiments quelle compte envoyer a la CHINE vers la fin de cette année. Si vous voulez M. m’adresser vos lettres je les adresserai à CANTON aux amis que j’y ai avec priere de me les renvoyer s’il etoit arrivé accident a Mgr. - Les perquisitions dont il etoit environné etoient sans doute trop actives comme il vous la mandé pour que sans le secour marqué de la providence il put echapper aux differens dangers dont il etoit tourmenté. Cependant M. par les dernieres nouvelles qui sont parvenus en Europe de ce mechant pays, on a dit que l’EMPEREUR DE CHINE a du fait cesser les poursuittes a la priere des Missionnaires employé comme artistes a sa cour. Il leurs a accordé cette grace au retour de la chasse des f..[ ?] qu’il fait toutes les années en TARTARIE vers la fin de l’année. Je dezire bien que cette bonne nouvelle ait eu un bon effet pour mon respectable ami, et que pour recompense de ses vertues et de son zele pour notre sainte relligion il puisse jouir dans ses derniers jours de la tranquilité et de la paix, qu’il a achetté au prix de tant de fatigues, pl… et f..[ ?], on ne se fait en Europe qu’une idée bien foible du mal que les missionaires dans l’empire de la CHINE aussi respectables que Monseigneur souffrent, et eprouvent presque journellement. Mad(a)me de Robien vous prie M. le Baron de vouloir bien faire agréer ses compliments tres humbles a Mad(a)me la Baronne de Sumeraw. J’ai l’honneur…